Dans ce récital très attendu, les mélomanes de la région d’Ottawa-Gatineau auront la chance de découvrir  la « sensibilité attachante et la sonorité d’une rondeur inouïe  » (The Strad) qui ont fait la renommée d’Erika Raum dans son Canada natal comme à l’étranger.

Depuis 1992, année où elle a remporté le Premier Prix et le Prix de la Meilleure interprétation d’un concerto de Mozart au Concours international de violon Josef Szigeti à Budapest, Erika Raum s’est rapidement hissée au premier rang  du palmarès des violonistes canadiens, un noyau sélect qui a de quoi susciter la fierté. L’extraordinaire virtuose s’est fait des adeptes par sa sonorité d’une chaleur toute naturelle et par son jeu dynamique et coloré. À ces qualités applaudies s’ajoute une présence sur scène généreuse et attachante.

Fille de la compositrice Elizabeth Raum et du tromboniste Richard Raum, la jeune prodige a commencé dès l’âge de trois ans à apprendre sérieusement le violon. À sept ans, elle donnait son premier concert  avec l’Orchestre de chambre de l’Université de Regina dans une œuvre de Haydn. Deux ans plus tard, elle faisait ses débuts professionnels avec l’Orchestre symphonique de Regina, et la suite est à l’avenant.

Aujourd’hui, l’énergique violoniste fait beaucoup de tournées, donnant des récitals avec des pianistes comme Anton Kuerti, Andrew Burashko, Jon Kimura Parker et Francine Kay.  Elle s’est produite avec de nombreux orchestres européens dont l’Orchestre de chambre Franz Liszt, l’Orchestre symphonique de Vienne, l’Orchestre philharmonique national de Hongrie et, au Canada, avec les orchestres de Toronto, Calgary, Vancouver, Ottawa, Victoria et Halifax. Et comme si tout cela ne suffisait pas, Mme Raum est également membre de l’ARC Ensemble (Artists of the Royal Conservatory), un ensemble de chambre qui  s’attache à redécouvrir les grands compositeurs du XXe siècle et leur musique, en particulier ceux qui ont survécu – ou non – à l’Holocauste.  L’ensemble a gravé deux albums mis en nomination pour un Grammy.